Spectacle : Edipo tiranno

Dans le cadre de la Fête Renaissance à Viviers:

Spectacle musical d’après l’Œdipe roi de Sophocle, avec les musiques d’Andrea Gabrieli

Spectacle donné dans la cour de la maison au 5, rue du Château

le samedi 7 septembre à 16h

le dimanche 8 septembre à 10h30  et 16h

Durée du spectacle : Une heure

Il s’agit d’extraits du spectacle qui a été donné en 1585 pour l’inauguration du « Théâtre olympique » de Vicence (Vénétie), dernière œuvre du grand architecte de la Renaissance, Palladio.

Argument du spectacle :

Noël Albert, bourgeois de Viviers, qui a déjà fait réaliser une belle façade à l’antique pour sa demeure, invite ses amis à une fête pour célébrer sa nomination comme régent général du diocèse. A cette occasion, il veut donner pour ses amis un spectacle qui rappelle encore les splendeurs de l’Antiquité : il propose une lecture d’une grande œuvre de Sophocle : Œdipe roi. Lecture accompagnée de musiques.

Oedipe est le fils du roi de Thèbes, Laios, et de son épouse Jocaste. mais un oracle prédit qu’il tuera son père et épousera sa mère. Pour éviter l’oracle, l’enfant est déposé sur une montagne où il devra périr. Mais un berger le sauve et le donne au roi (Polybe) et à la reine de Corinthe qui ne pouvaient avoir d’enfant. Une fois grand, Oedipe se rend à Delphes pour consulter l’oracle qui lui dit encore qu’il sera le meurtrier de son père et l’époux de sa mère. Œdipe s’enfuit alors de Corinthe pour ne pas accomplir l’oracle et le hasard le mène à Thèbes. Sur son chemin, il tue un vieillard et ses soldats. Il ne sait pas que c’est son père. Il résout ensuite l’énigme du sphinx ; pour récompense il devient roi de Thèbes et épouse la veuve Jocaste. Les malheurs s’abattent alors sur la ville en raison de ces crimes. Peu à peu Oedipe découvre la vérité et se crève les yeux.

Les dialogues sont alternés avec des chœurs, à la manière antique, qui seront ou chantés ou interprétés sur les instruments Les chants sont en italien, leur traduction en est donnée auparavant. Deux chants festifs, au début et à la fin, sont extraits des Balletti de Giovanni Giacomo Gastoldi (1591).

Textes par :

Nicole Esquieu (le chœur), Fabien Greffe (l’annoncier), Pierre Saphores (Noël Albert, Œdipe), Bénédicte Sacreste (Jocaste), Timothée Gombault (Tirésias et Créon), Andréas Hartmann-Virnich (le prêtre).

Instrumentistes :

Chrystelle Camu (chalemie), Andréas Hartmann-Virnich (bombarde, cromorne, flûtes), Yves Esquieu (cromorne, flûtes), Ghyslaine Graffin (percussions), Frédéric Maillet (flûtes), Elisabeth Fanet et Maureen Rose (violes de gambe), Christian Rivoire (luth).

Chanteurs :

Laurence Esquieu (mezzo-soprano)

Sylvain Braleret (ténor)